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 LUKE ϟ « call that a comeback »

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MessageSujet: LUKE ϟ « call that a comeback »   LUKE ϟ « call that a comeback » Icon_minitimeLun 26 Mar - 20:03



LukeMiller


« And I never meant to go » you me at six • call that a comeback

FICHE D'IDENTITE

  • NOM : Miller.
  • PRENOMS : Luke.
  • DATE DE NAISSANCE : 17th February 1991
  • LIEU DE NAISSANCE : Brentwood, Essex, UK.
  • NATIONALITE : Anglais.
  • ORIGINE : Anglaise.
  • STATUT : Célibataire.
  • FAMILLE : Personne.
  • ETUDES/METIER : Sans emploi.
  • GROUPE : Peintres.
  • SIGNE PARTICULIER : Ses nombreux tatouages.
  • LANGUES : Anglais et bizarrement, il sait aussi parler italien.
  • SPORT : Aucun.
  • COLE MOHR
LUKE ϟ « call that a comeback » Useless53
thisishome



WHAT YOU SHOULD KNOW ABOUT HIM

J’ouvre les yeux. Du blanc, rien d’autre que du blanc. Terne et aveuglant. Le genre de blanc qu’on retrouve sur les plafonds de n’importe quelle maison britannique. Je me relève. Peut-être un peu trop vite parce que la pièce autour de moi se met à tanguer. Il me faut un petit moment pour que le tout redevienne stable. Je ne sais pas où je suis. L’endroit me semble totalement inconnu. Je parcours la pièce du regard pour trouver un objet familier auquel me rattacher, en vain. C’est assez exigu, il n’y a pas grand-chose : un lit sur lequel j’étais couché quelques minutes auparavant ; une petite télévision, qui semble dater de la première guerre, à l’autre bout de la chambre ; une chaise en bois, pas tout à fait récente non plus et une table de nuit, également en bois, à ma droite. Les seules touches de décoration de la pièce, hormis cet affreux papier peint fleuri, sont des photographies encadrées et posées sur cette même table de nuit. Je m’empare des clichés, en espérant reconnaitre quelqu’un. Sur l’un d’eux, on peut distinguer une petite fille blonde qui entourait ses bras autour du cou d’un labrador, elle ne me disait rien. Vu les habits de la fillette, on peut facilement comprendre que cette image a été prise bien plus tôt, quand les imprimés disco étaient encore en vogue. Une autre montre une photo de famille plus récente. Je n’apparaissais pas dessus et aucun visage ne me semble connu. Je laisse mes bras retomber sur le matelas et je lâche les cadres. Je me mords la lèvre inférieure. J’ai l’impression d’être totalement seul au monde. La pièce est silencieuse, le seul son remarquable est celui de ma respiration irrégulière. La panique s’empare peu à peu de moi. Je n’ai absolument aucune idée de ce qu’il se passe ici. Je me lève d’un bond pour quitter cette pièce qui paraît resserrer sur elle-même, me faisant suffoquer. Je n’ai jamais été claustrophobe, enfin, je crois. Mes souvenirs d’une quelconque vie antérieure étaient assez flous. Voire même, inexistants.

Quand mes pieds touchent le sol, je remue les orteils et les bras pour m’assurer que je suis bien en vie et que tous mes membres fonctionnent correctement. Je remarque que je n’ai pas de chaussure et qu’en vérité, je ne porte qu’un boxer bleu. Me voilà, à moitié nu, sur un territoire complètement étranger. Deux pas me séparent de la porte, mais je ne me sens pas beaucoup mieux. Je suis toujours aussi perdu dans cette pièce qui ne devait pas faire plus de huit mètres carré. Avant que je n’aie le temps d’avancer plus, la poignée de la porte se tourne. Une jolie brune se trouve derrière. J’aimerai lui sourire comme elle le fait actuellement. J’aimerai la prendre dans mes bras, soulagé d’un stress inutile. J’aimerai lui dire qu’elle m’a manquée. Mais je ne sais pas qui elle est. Elle me regarde dans les yeux comme si elle essayait de lire dans mon esprit. Mon sentiment de solitude a disparu, ma panique aussi. Je l’observe, sans rien dire. Sa présence m’apaise. C’est tellement étrange de ressentir ça. Je ne la connais pas, je ne l’ai jamais vue, je ne sais pas comment elle s’appelle et pourtant, ça ne me déplait pas de la voir, même si on ne se dit rien. Elle brise le silence et m’annonce fièrement : « J’suis bien contente qu’tu sois réveillé. » Elle s’arrête et lève les yeux vers mon front. « J’ai fait ce que j’ai pu avec toi. Bon, c’est pas top, mais c’est ce que j’ai pu faire de mieux. » Je lève les mains pour les poser où son regard était quelques secondes avant. Du tissu. Je suis le bandage avec mes doigts et je me rends compte qu’il me couvre tout le front et fait le tour de ma tête. « Au fait, moi, c’est Chuck. » Chuck, un prénom bizarre pour une fille. Mais je ne m’en soucie pas plus que ça, en vérité, j’entends à peine ce qu’elle me dit. Je ne sais pas pourquoi j’ai un bandage autour de la tête. Je n’ai pas mal, je me sens bien. Je laisse mes bras retomber mollement le long de mon corps. Je ne comprends plus rien. J’espère que tout ça, c’est un p*tain de rêve.

Chuck, vu qu’apparemment c’est comme ça qu’elle s’appelle, avance la tête et la penche sur la gauche comme si elle attendait quelque chose de moi. « Et toi … C’est quoi ton nom ? » qu’elle me dit sur un ton qui laisse comprendre que c’était évident. C’est vrai ça … C’est quoi mon nom ? « Je suis … » Blanc. Vide total. Je n’arrive pas à terminer ma phrase parce que je ne sais pas. Je ne sais pas comment je m’appelle. Ok, respire et recommence. « Moi, c’est … » Je ne sais vraiment pas. Je ferme les yeux pour me forcer à me souvenir de mon nom. J’essaie de rester calme, mais c’est plus fort que moi, je serre les poings. J’essaie de me souvenir de quelque chose, n’importe quoi qui puisse me donner des informations. Elle doit me prendre pour un dingue. Je suis en boxer, les yeux fermés, les poings serrés et je ne connais pas mon prénom. J’attends. Je ne sais pas trop ce que j’attends, en fait. Une vision, un signe, une révélation qui m’aide, ne serait-ce qu’un peu. Je ne sais rien sur moi. Je ne sais pas si quelqu’un m’attend quelque part, je ne me souviens même pas de mon prénom alors je ne risque pas d’aller bien loin.

Je rouvre les yeux. La brune a perdu son sourire. Elle a l’air désolée pour moi. Elle me dit : « Bah, après c’qui s’est passé, t’es un peu secoué, c’est normal. » « Il s’est passé quoi ? » Elle me regarde, dubitative. « Attends … Tu te souviens pas ? » Je lui fais non de tête. Elle ressort de la pièce presqu’en courant. Je reste là en me demandant ce qu’il vient juste de se passer. De quoi est-ce qu’elle parlait ? Ca n’avait aucun sens. La porte s’ouvre de nouveau et Chuck réapparait sur le pas de la porte. Elle me balance des vêtements à la figure. « J’ai du jeter tes anciens vêtements tellement ils étaient abîmés. Ceux-là sont à mon frère. Habille-toi et rejoins-moi dans le salon quand tu as finis. » Elle me sourit faiblement puis ressort de la pièce. J’essaie de comprendre tout ce qu’elle vient de me dire, mais c’est difficile à encaisser. « Bah, après c’qui s’est passé, t’es un peu secoué, c’est normal. J’ai du jeter tes anciens vêtements tellement ils étaient abîmés. Bah, après c’qui s’est passé, t’es un peu secoué, c’est normal. J’ai du jeter tes anciens vêtements tellement ils étaient abîmés. » Les paroles de Chuck me restent dans l’esprit un bon moment avant que je ne commence à m’habiller. Non, je ne suis plus perdu. C’est bien pire que ça.

Lorsque je sors, je découvre un couloir d’un jaune pâle. Sur les côtés, il y a plusieurs portes qui m’entourent, mais je choisis de continuer tout droit où une odeur de café m’attire. Je tombe sur une pièce lumineuse. Les murs sont de couleur clair, la seule chose qui tranche avec ce blanc, c’est les meubles de couleurs foncées, passant du brun au noir. Chuck, derrière un comptoir en train de remplir deux tasses de café, me montre le canapé en cuir du doigt. Je m’y assieds. Il est plutôt confortable et bien rembourré. Je m’amuse à rebondir dessus. Ok, ce n’était peut-être pas le moment. Je me laisse retomber pour la dernière fois sur le coussin. Quand Chuck apporte le café, je me rends compte qu’elle doit bien avoir une dizaine d’années de plus que moi. Elle pose la tasse sur une table en bois devant moi. Je la remercie, mais ne touche pas à la tasse. Je la regarde. J’attends ce qu’elle doit m’annoncer. L’effet de sa présence a totalement disparu et ne m’apaise plus du tout. Je redoute un peu ce qu’elle va me dire. Je ne me souviens de rien, ça ne peut être que mauvais. Elle s’éclaire la voix. « Ecoute-moi bien, … » Si son récit commence comme ça, la fin ne risque pas d’être un Happy End. Je me concentre quand même, cela doit être important vu l’air grave qu’elle affiche.

Chuck m’explique qu’elle m’a trouvé au bord d’une route entre Londres et Brentwood. Mes vêtements ont été partiellement brulés, déchirés et salis par la boue. Elle me dit qu’elle a cherché mes papiers d’identité mais qu’elle n’a rien trouvé sur moi, pas de portefeuilles, pas de carte d’identité, pas d’argent. Rien. Je suis donc un pur inconnu pour elle et pire de tout, pour moi-même. Elle s’est dit que quelqu’un comme moi n’a pas vraiment envie qu’on l’emmène à l’hôpital, surtout si je n’ai pas de papiers. Elle est infirmière et a préféré me soigner chez elle. Je suis resté endormi quatre jours. Elle finit en me disant que la perte de mémoire était normal après le choc que j’ai subi, mais que si ça persistait plus d’une semaine, il faudrait aller voir un vrai médecin car « je ne suis qu’une infirmière mal payée, moi ! » En attendant, je pouvais rester aussi longtemps que je le désirais chez elle.

Les mois passent. Les jours se ressemblent. Je ne compte pas chaque jour qui passe, mais ça doit bien faire un mois que je suis ici. Pour finir, Chuck ne m’a pas emmené voir un médecin car je ne veux pas. J’ai un peu peur de ce que le toubib pourrait dire de moi. Sinon, je ne fais pas grand-chose de mes journées, j’aide Chuck avec les tâches ménagères, je regarde la télé, je ne quitte pas souvent la maison. Je m’ennuie totalement. La maison est propre. J’ai fait le tour de la maison cinq fois. Il n’y a rien à voir à la télé. Je ne sais pas quoi faire. Chuck est au travail. La tête à l’envers, les jambes sur le dossier du canapé, je regarde ce qu’il se cache sous la table du salon. Juste un petit crayon que je ramasse. Je joue avec. Je le passe et repasse entre mes doigts, en allant de plus en plus vite. Je me lasse vite de ce petit jeu, il faut que je trouve quelque chose pour m’occuper. Je me dis que je vais dessiner. Cette idée de me fait rire, je ne dois pas mieux dessiner qu’un gamin de six ans, mais on s’amuse avec ce qu’on a, c’est-à-dire, pas grand-chose. Je sors plusieurs feuilles vierges de l’imprimante. Je ne sais pas quoi dessiner, mais une fois que mon crayon touche la feuille, ma main s’active toute seule. Mon dessin n’est pas très clair, je ne dessine que les contours des choses, sans aucun détail, pourtant je suis super concentré dessus, tous mes sens sont en éveil. Je remarque à peine quand Chuck revient de l’hôpital. Elle se penche au dessus de mon épaule et observe le dessin. J’entends à ses pas qu’elle s’éloigne. Je continue mon dessin, trait après trait. Même sans de vrais détails, on peut distinguer une maison, une pelouse et la silhouette d’un enfant de dos. « Tiens. » Je relève la tête pour voir Chuck, les bras remplis de tubes de peintures et de pinceaux. « Essaie avec ça. » Elle pose le tout sur la table devant moi et quitte la pièce. Je prends la première couleur que je vois. Du rouge brique. Je fixe le tube en silence. Je ne comprends pas très bien où la brunette veut en venir, je ne sais pas si je suis capable de peindre. Je n’ai rien à perdre de toute façon, j’ai déjà tout perdu. Je l’ouvre. Un déclic. Je sais quoi faire, je sais comment l’utiliser. Le pinceau glisse sur la feuille de papier, tantôt des traits longs et fin, tantôt des traits plus courts, saccadés. Le dessin prend vie. Je sais que ce n’est pas la première fois que je fais ça. Je regarde ce que j’ai peint. Un jardin, un enfant court vers la maison, les personnes à l’intérieure ont l’air heureuse, il y a une banderole accrochée au mur et des ballons. C’est un anniversaire.

flash back

Il fait beau. Le soleil est parmi nous. Il me semble qu’ici, ça n’arrive pas toujours. Dans le jardin, je cours, je cours encore plus vite. J’essaie d’attraper le garçon devant moi, mais il court beaucoup plus vite que moi. Il se retourne et me fait une grimace. Je lui souris. Je l’aime bien, il est drôle. Le garçon trébuche sur un caillou et se retrouve à plat ventre par terre, je saisis l’occasion et le touche en criant « Touché ! » et m’encours dans la direction contraire. Je ris. Une fille est là aussi, au fond du jardin, sur une balançoire, elle ne joue pas avec nous, mais elle nous regarde en souriant. Je l’aime bien elle aussi. Elle n’est pas comme tout le monde, elle est spéciale.
Un homme aux noirs sort par la porte vitrée et nous dit : « Luke ! Tim ! Odessa ! C’est l’heure du gâteau ! » et il retourne à l’intérieur. On relève tous les trois la tête d’un coup, on se regarde, on se comprend. Le dernier arrivé sera un nul. Je cours aussi vite que mes jambes me le permettent. J’arrive le premier à la porte. Les deux autres mes suivent de près. J’entends les adultes parler entre eux et dire à quel point c’est bon de voir que toute la famille Miller est réunie. Totalement essoufflé, je vais voir le gâteau. Un gâteau rond au chocolat avec « Bon anniversaire Luke » inscrit dessus. Huit bougies sont allumées, je pense que je ne peux pas encore les éteindre, mais je souffle dessus. Je me fais sermonner par l’homme aux cheveux noirs. Je ne comprends pas pourquoi, je n’ai rien fait de mal.

fin du flash back

Je crie « LUKE ! » avant même d’avoir ouvert les yeux. Il me faut battre des paupières plusieurs fois pour m’habituer à la luminosité de la pièce. Chuck débarque du couloir en courant, elle s’arrête au milieu du salon et me demande, inquiète, « Qu’est-ce qui c’passe ?! Ca va ? C’est qui Luke ?! » Je tourne la tête vers elle. J’avais enfin quelque chose à laquelle me rattacher. « C’est moi. » Je lui souris. « Luke, c’est moi. » Elle me regarde et m’interroge du regard. Je me lève et la rejoins au milieu de la pièce de séjour, je lui explique ce qu’il vient de se passer, mon flash-back, les enfants, le gâteau, l’homme aux cheveux noirs. Elle me sourit pendant tout le long de mon récit. Elle pense qu’en stimulant ma mémoire, je pourrais peut-être me souvenir d’autres choses. Et peut-être même qu’après un certain temps, je retrouverai ma vie. Ca me fait un peu peur. Je ne sais pas qui j’étais. Un accident grave m’est arrivé, mais personne n’est venu me chercher. Peut-être que je n’ai personne, en vérité. L’idée de savoir qui je suis réellement ne me semble plus vraiment aussi alléchante. Ici, même si je n’ai aucune idée de qui je suis, j’ai Chuck au moins. Qui sait où je serai si je retrouvais la mémoire ? Je serai certainement tout seul. Plus que je ne le suis déjà. Je retourne m’asseoir, un peu déboussolé. Je ne sais jamais quoi faire. Quand un peu d’espoir apparait, un doute immense, un gouffre s’ouvre devant moi. J’ai peur de faire un mauvais choix. Je réfléchis peut-être trop. Je prends une autre feuille et commence à griffonner. Je peins toute la soirée, enfin, j’essaie parce que tout ce que j’en tire c’est des tableaux d’objet qui se trouvent dans la maison. Rien de nouveau, rien qui ne soit attaché à mon passé.

Ca fait six mois que je suis ici. J’ai peint tous les jours. Je commence à perdre espoir. Je trempe mon pinceau dans la gouache noire. Plus rien ne me reviendra à l’esprit. Je suis condamné à être un inconnu. Je laisse ma main vagabonder sur la toile. Je ne sais pas si je vais rester ici ou me trouver un endroit rien qu’à moi. Il faut que je me trouve un job alors. Un immeuble se dessine, on en distingue les contours et les fenêtres. Mais qu’est-ce que je sais faire hormis peindre et dessiner ? Je ne sais rien faire. Un lampadaire apparait. Je ne suis vraiment qu’un bon à rien. L’enseigne de l’immeuble indique « The Garage ». Je pense que je vais rester chez Chuck encore quelque temps, histoire de trouver un petit job. « Tiens, c’est pas à Londres, ça ? » Je ne l’ai même pas entendue rentrer dans la pièce. Je regarde mon œuvre. A Londres ? Je ne sais pas trop. Je fixe le tableau, attendant qu’un souvenir me revienne, mais rien ne se passe. J’ai juste l’air un peu débile à fixer ce truc comme ça. « Mouais, possible. » est tout ce que j’arrive à lui répondre. Ce soir, je n’arrive pas à dormir. A cause du tableau. Je n’ai jamais vu cet endroit. Et si, je venais de Londres ? Chuck m’a bien trouvé sur la route entre Brentwood et Londres, c’est donc possible. Et si ma famille m’attendait là-bas ? J’essaie de ne pas me donner trop d’espoir, je sais qu’au final, je vais être déçu.

Je me réveille avec la même vue qu’il y a six mois, celle d’un plafond blanc. Aujourd’hui n’est pas un jour comme tous les jours. Aujourd’hui n’est pas un jour où ménage, peinture, repas, télé, peinture, repas, peinture s’enchainent. Aujourd’hui, c’est le jour d’une grande décision. Je m’habille en prenant mon temps. Je n’ai pas vraiment envie de faire ce que j’ai à faire. Je retrouve Chuck en train de trier ses factures dans le salon. Elle sent ma présence et relève immédiatement la tête. Elle devine avant que je n’ai dit quoique ce soit. « Tu t’en vas, hein ? » Je baisse la tête, ça veut tout dire. « Londres. » J’acquiesce d’un hochement de la tête. « Bah, c’est pas bien grave, tu pouvais rester ici toute ta vie non plus. » Elle me sourit, j’essaie de lui rendre un sourire aussi convainquant que possible, mais je suis certain qu’elle n’y croit pas. « Promets-moi de faire attention, d’accord ? » Un hochement. Je m’avance vers la porte. Derrière elle se cache tout ce que je cherche et peut-être même tout ce que je ne cherche pas. Si seulement je savais ce que je cherchais. Derrière cette porte se trouve le néant, l’inconnu. J’ai envie de reposer mes affaires et de rester ici, avec Chuck, mais je prends mon courage à deux mains et continue mon parcours. Je m’avance sous le porche et descends les quelques marches. « Luke ! » Je me retourne, Chuck est sur le porche, les yeux pleins de larmes. Elle a l’air tellement forte, pas vraiment le genre à pleurer pour un rien. Je me rends compte qu’elle m’apprécie vraiment. Elle m’adresse un triste signe de la main. Je lui murmure un « Merci », pas comme si je la remerciais de m’avoir passé le sel, un vrai merci, un merci profond. Je prends le peu de courage qu’il me reste et je quitte cette maison et cette femme qui m’ont protégé pendant six mois de l’inconnu qui me terrifiait tellement.



COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : I love you
MOT DE LA FIN : HOLA BANANA.

fiche entièrement créée par matchbox,
ne pas prendre sans autorisation et créditer, merci.
crédit des images : tumblr et useless.





Dernière édition par Luke Miller le Mar 27 Mar - 15:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LUKE ϟ « call that a comeback »   LUKE ϟ « call that a comeback » Icon_minitimeLun 26 Mar - 20:05

Hihihihihihi 8D
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MessageSujet: Re: LUKE ϟ « call that a comeback »   LUKE ϟ « call that a comeback » Icon_minitimeLun 26 Mar - 20:19

LUUUUUUUUKE(²) GNAAAAA ♥
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MessageSujet: Re: LUKE ϟ « call that a comeback »   LUKE ϟ « call that a comeback » Icon_minitimeLun 26 Mar - 20:50

Héhé (8)
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MessageSujet: Re: LUKE ϟ « call that a comeback »   LUKE ϟ « call that a comeback » Icon_minitimeLun 26 Mar - 22:15

Bienvenue (: :oo:
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MessageSujet: Re: LUKE ϟ « call that a comeback »   LUKE ϟ « call that a comeback » Icon_minitimeMar 27 Mar - 11:50

Bienvenue parmi nous
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MessageSujet: Re: LUKE ϟ « call that a comeback »   LUKE ϟ « call that a comeback » Icon_minitimeMar 27 Mar - 15:14

Merci, mais je suis déjà parmi vous, ici Hope, haha. I love you
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MessageSujet: Re: LUKE ϟ « call that a comeback »   LUKE ϟ « call that a comeback » Icon_minitimeMar 27 Mar - 16:23

Ahah ! Hopounette I love you Ceci dit J'aime ta présentation de l'inconnu Luke :3
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Mathias J. Killburn
Mathias J. Killburn
LUKE ϟ « call that a comeback » 869338rang
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▶ INSCRIPTION : 08/10/2011
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▶ Me, Myself & I
▶ STAR: Oliver Sykes.
▶ MÉTIER: Musicien.
▶ CÔTÉ COEUR: Comme dans un rêve.

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MessageSujet: Re: LUKE ϟ « call that a comeback »   LUKE ϟ « call that a comeback » Icon_minitimeMar 27 Mar - 18:52

B-B-B-BG!
Je te revalide Pathachou. I love you
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MessageSujet: Re: LUKE ϟ « call that a comeback »   LUKE ϟ « call that a comeback » Icon_minitime

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