OMG; I don't live anymore. I only survive.

**Invité** Invité

OdessaMaysileeGallini

« » ✿ chanteur • nom de la chanson

FICHE D'IDENTITE

NOM : Gallini.
PRENOMS : Odessa Maysilee.
DATE DE NAISSANCE : 17 février 1991.
LIEU DE NAISSANCE : Milan, Italie.
NATIONALITE : Anglaise.
ORIGINE : Anglaise et Italienne.
STATUT : Célibataire.
FAMILLE : Père, mère.
ETUDES/METIER : Etudiante en photographie/Serveuse au Gold Knife.
GROUPE : Photographe.
SIGNE PARTICULIER : Elle sait imiter parfaitement n'importe quel bruit d'animaux ou n'importe quelle voix.
LANGUES : Anglais et italien.
SPORT : Aucun... Marcher jusqu'à la télé pour l'allumer, ça compte?
CÉLÉBRITÉ: Willa Holland.

thisishome

WHAT YOU SHOULD KNOW ABOUT HER/HIM ✿ Que la mort vous enlève un ami, c’est dur. Qu’elle vous enlève un proche, c’est très dur. Mais lorsqu’elle vous enlève votre frère, votre frère jumeau, c’est tout simplement invivable. Jamais je n’avais envisagé de le perdre un jour, jamais cette idée obscure ne m’avait traversé l’esprit. Pas une seule seconde je n’ai pensé qu’un jour, il ne serait peut-être plus là…

De toute manière, et si j’y avais pensé, ça n’aurait rien changé. Il est très possible que ça aurait empiré les choses. Je me serais sentie coupable d’y avoir pensé et de n’avoir rien fait pour l’arrêter. Mais je me sens tout de même coupable de ne pas y avoir pensé. J’aurais pu faire quelque chose. J’aurais pu éviter qu’il parte. J’aurais pu le rejoindre et le dissuader de monter dans cette voiture. J’aurais pu… mais je n’ai rien fait. Je n’ai pas eu le temps. Je n’ai pas été rapide. Je n’ai pas… Je n’ai rien fait. Cette phrase me hante nuit et jour depuis ce coup de fil qui a en quelque sorte… non, qui a définitivement mis fin à ma vie. Cette phrase me ronge de l’intérieur, me brûle à petits feux. Mais la culpabilité ne sert plus à rien. Je ne peux plus rien changer.

Je suis physiquement présente, ça je ne pourrais le nier, mais je ne suis en aucun cas présente réellement. Je ne fais que penser à lui. Je ne sors plus. Je n’ai plus aucune vie sociale. Le réel problème, c’est que ça ne me fait ni chaud ni froid. Les gens sont surpris, voire choqués que la situation dans laquelle je suis ne me dérange pas plus que ça. Je suis beaucoup trop absorbée par mes pensées, mes regrets… par lui, que je ne vois même plus le monde autour de moi. Je me suis transformée en une ombre. Je ne suis même plus une ombre, je ne suis plus rien.

La seule fois où l’on pourrait apercevoir une once de joie, un léger sourire qui se dessine sur mon visage pâle et livide c’est lorsque je revois des photos de lui, souriant, enjoué, réjouit d’être présent sur Terre, croquant la vie à pleine dent… Ce soupçon de gaité se transforme en l’espace d’une microseconde en un flot de larmes interminable, de hoquets me donnant l’impression de m’asphyxier et de petits cris étranglés appelant au secours sans jamais avoir de réponse. Mes appels ne sont même plus convaincants parce que désormais, je ne vois plus aucune raison de vivre.

A quoi bon ? Puis, comme toujours après de longues et nombreuses heures, je m’endors sur place, de fatigue. Et lorsque je rouvre les yeux, je me sens fautive de m’être endormie paisiblement alors que l’être que j’avais de plus cher n’était plus parmi nous, lui ne pouvait plus fermer les yeux et rêver. Je me sens fautive de respirer, je me sens fautive de regarder le soleil briller dans le ciel et éclairer ce monde qu’il chérissait tant. Je me sens coupable de pouvoir respirer. Je me sens très coupable de vivre.

J’ai pensé au suicide, mais je suis beaucoup trop lâche pour passer à l’acte.
J’ai parfois le sentiment d’avoir totalement perdu la raison, je le… je veux dire… je l’ai vu. Je suis complètement folle. Ma tête et mon cœur me jouent évidemment des tours… Mais je… je suis presque sûre de l’avoir aperçu. Je veux dire que… Il me faudrait peut-être un psychologue. Ou un psychiatre ? Je n’ai tout de même pas l’impression que j’ai entièrement perdu la raison… quoi que… Après tout ce qui m’arrive, plus rien ne me surprendrait.

Ah oui, j’étais censée me présenter… C’est assez confus dans ma tête. Je ne savais même plus que je devais me présenter. Odessa Maysilee Gallini, 21 ans, d’origine Italienne, passionnée par la photographie. C’est largement suffisant, je trouve. Je ne suis pas assez intéressante pour continuer à me décrire…

Passons à ma famille. Ou ce qu'il m'en reste, j'ai envie de dire. Ma mère, Gemma Livesey a rencontré mon père Lorenzo Gallini il y a plus d'une vingtaine d'années pendant un voyage d'étude de stylisme à Milan. Sì, Milano è la città più bella del mondo. Ma mère et ses amies se rendaient toujours à une pizzeria où mon père travaillait. Ce fut le coup de foudre. Il est vrai que tous les enfants disent ou espèrent que leurs parents soient tombés amoureux dès le premier regard, qu'à leur première rencontre ils ressentaient de l'électricité dans l'air et de la chair de poule leur parcourir le dos... le coup de foudre. Mais moi, je suis persuadée que ce fut le cas pour mes parents. Tout les gens qui les connaissent peuvent vous l'assurer.

Ils coulaient le parfait amour mais ma grand-mère paternelle, n'était pas du tout daccord avec leur relation. Imaginez donc la situation dans laquelle se trouvait ma mère lorsque son année d'étude prit fin et qu'elle devait s'en aller, et laisser à Milan l'amour. Elle savait que la vie était trop courte et qu'il fallait profiter de chaque bel instant qu'elle nous offrait. Elle resta, donc. L'année d'après, ils se marièrent. Ça s'est passé plutôt rapidement, je vous l'accorde, mais l'amour était plus fort que tout. Et surtout, plus fort que le refus de ma grand-mère. Elle finit par accepter leur relation voyant bien qu'elle ne pouvait pas s'opposer à une passion aussi forte.

Quelques années plus tard, environ trois ans si ma mémoire est bonne, nous sommes nés, mon frère et moi. Suivant la coutume, nos parents nous donnèrent des prénoms d'origine italienne tout en gardant une touche britannique pour le second. Malgré les efforts de ma grand-mère, elle ne pouvait pas changer son mauvais caractère ce que ma mère ne supportait plus du tout. Ils décident sur un coup de tête de déménager.
Direction Londres.

Ce fut de très belles années. J'ai eu une enfance très agréable, en compagnie de Tim. Jusqu'à l'accident. Mon frère, mon meilleur ami, mon tout. C'était une personne... Je n'arrive pas à parler de lui au passé. Hum. Je... bref. Une personne formidable, gaie, amusante, fêtarde, qui aimait la vie plus que tout au monde, joyeuse. Toutes les qualités qui existent se trouvaient dans la personnalité de Timotéo, mon Timo adoré...

Mais il était beaucoup trop têtu. Je lui en veux d'être aussi têtu. Ça lui a couté la vie. Au lieu d'écouter sa petite amie, il n'en a fait qu'à sa tête. Elle aurait dut l'arrêter, mais arrêter Tim était tout simplement impossible. Ce fut impossible de l'arrêter. Et maintenant il n'est plus là. Il n'est plus là, à suivre encore tous les épisodes des Simpson alors qu'il les avaient vu des centaines de fois, à se foutre de moi lorsque je me mettais devant la télévision, avec mon bol de chocolat chaud, les volets fermés, regardant Titanic en pleurant toujours aux mêmes scènes, plus là pour me remonter le moral quand il le fallait, plus là pour me prendre dans ses bras et me dire que j'étais la meilleure sœur de l'univers. Quel genre de sœur laisserait son frère au moment où il avait le plus besoin d'elle? Certainement pas la meilleure soeur de l'univers.

• COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : C'est mon petit doigt qui me l'a montré!
• MOT DE LA FIN : La banane est originaire d'Asie tropicale, si si.

fiche entièrement créée par matchbox,
ne pas prendre sans autorisation et créditer, merci.
crédit des images : tumblr et the endless love.