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 Oh, pardon, je ne voulais pas.... {Eleanor

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MessageSujet: Oh, pardon, je ne voulais pas.... {Eleanor   Oh, pardon, je ne voulais pas.... {Eleanor Icon_minitimeMer 11 Avr - 16:19

17h30: Je venais de passer ma journée avec mon cher et tendre, journée qui avait été magnifique.Nous étions allée au parc, puis faire une ballade...enfin bon j'étais complètement amoureuse de lui et ne manquait jamais de le montrer.Une fois ma soeur avait même trouvé une feuille remplie de "Cory" partout...oui, je sais je suis spéciale.J'avais dû donc prendre le métro car mes deux parents travaillaient et que le père de mon chéri avait emprunté sa voiture.Lorsque j'entrai dans le wagon, je laissai une vieille dame s'asseoir sur un siège et je m'accrochai alors me mettre sur le côté pour éviter de ne pas toucher les barres avec mes mains, nids à microbes...
Lorsque le métro s'arrêta à ma ligne, je laissai passer un couple beaucoup trop amoureux et donc beaucoup trop maladroit.Je descendit et me dirigeai alors vers la sortie, rêvassant sur l'homme qui me rendait la vie plus belle.Je pensais aux moments que nous avions passés, a ses baisers, à ses mots doux, et comme à mon habitude, je bousculai quelqu'un ce qui me sortis de mes pensées

Oh, excusez-moi....

Je retins cette personne par le bras, de peur qu'elle soit un peu violemment bousculée.Rha, Léa, fais attention un peu et arrête d'être trop dans la lune, comme dirait ma mère.
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MessageSujet: Re: Oh, pardon, je ne voulais pas.... {Eleanor   Oh, pardon, je ne voulais pas.... {Eleanor Icon_minitimeLun 23 Avr - 2:30


Oh, pardon, je ne voulais pas.... {Eleanor Tumblr_m08cn94faq1qa1bxgo1_500

    Ça ne représentait rien. Oui, ça ressemblait à une petite fille sur la plage mais ça ne voulait rien dire. Je lâchai mon pinceau et m’affalai sur le canapé tout en regardant la peinture fraîche se figer sur la toile. A quoi bon travailler sur une œuvre imposée depuis trois heures quand il n’y a rien derrière ? Aucun sentiment, aucun engagement, rien. Le sourire de l’enfant était inexpressif, presque glacial. Cette peinture était tout simplement inutile et je sentais que je perdais mon temps. Je tournai lentement la tête : neuf heures, j’étais réveillée depuis six heures du matin et je sentais déjà la fatigue m’envahir.

    Je me levai et me dirigeai vers la cuisine. L’odeur d’huile d’olive et de désodorisant me chatouilla le nez. Je tournai la tête, de vieux pots à farine et à sucre en porcelaine de Mark&Spencer étaient posés près du micro-ondes. Je remarquai un sachet vide par terre, j’inscris alors « pain » sur la liste de course, fixée sur la porte du frigo avec un aimant, juste en dessous de « beurre ». Je saisis sur le comptoir un bol jaune plein de bretzels. La pendule du micro-ondes passa de 9h04 à 9h05.

    Je trainai des pieds jusqu’à ma chambre, la porte s’ouvrit lentement et l’immense miroir au fond de ma chambre me renvoya l’image d’une fille fatiguée, encore en pyjama et atrocement triste. Je fermai les yeux tellement forts que je grimaçai. Je détestais me voir comme ça. Les cernes ne quittaient plus mon visage, je ne portais plus que du mascara waterproof et je ne souriais que rarement. Et ça durait depuis maintenant six mois. J’écartai un pull en laine blanc de mon pied nu et posai le bol sur mon bureau. J’enlevai mon short de pyjama gris chiné et mon t-shirt bleu. J’ouvris légèrement les rideaux et passai ma tête entre le tissu, il faisait bizarrement chaud et le soleil était dégagé. Je m’habillai donc d’un débardeur crème, un jean délavé, mes compensés carvela rouges et j’attrapai mon birkin camel. Je laissai mes cheveux bruns tomber en cascade sur mes épaules et me maquillai histoire de ne pas avoir l’air d’un zombie.

    Je n’avais pas vraiment envie de sortir, de subir les regards hautains des londoniens et le vacarme incessant des voitures mais, il fallait que je sorte d’ici avant que je ne fonde en larmes devant le premier petit problème stupide qui se plantera devant moi. Je refermai la porte derrière moi. L’air chaud me fit du bien, ça faisait tellement longtemps que le soleil avait disparu et j’avais presque oubliée la sensation de la chaleur. Je me retournai face à la rue, je n’avais pas cours aujourd’hui et je ne savais pas du tout où aller.

    16h00. J’avais passé toute ma journée dans la galerie où je travaille et je venais de sortir. J’étais arrivée dans un quartier résidentiel, mes chaussures marchant sur le sol étant le seul bruit. Les effets du soleil et la douceur du vent se faisaient sentir sur la végétation alentour, non loin de moi, une septuagénaire coupait quelques feuilles rebelles devant sa maison. L’air sentait les lilas fraîchement plantés, l’herbe récemment coupée et, déjà, la crème solaire Neutrogena.

    La plupart des gens étaient en t-shirt et short oubliant déjà la période de grand froid, mais, certains sceptiques étaient encore chaudement couverts ne faisant nullement confiance à la météo. Deux adolescents couraient entre deux maisons, heureux et amoureux. Leur insouciance me fit sourire, je baissai les yeux comme pour leur accorder un peu d’intimité. Machinalement, je fis tourner trois fois mon bracelet brésilien bleu autour de mon poignet. Tim me l’avait offert quand j’avais sept ans et depuis je ne l’avais jamais ôté. J’accélérai un peu, je me dirigeai vers le métro. J’allais aller de l’autre côté de Londres bien que je mourrais d’envie de rentrer chez moi. Pourquoi ? Pour aller au meilleur café de la ville, ils vendaient tout simplement le meilleur capuccino que je n’avais jamais bu. Il se trouvait dans une petite rue et était bien loin d’où je vivais et je n’y allais que très rarement, quand je me sentais d’humeur courageuse.

    Je regardai rapidement l’écran de mon téléphone : 17h30. J’avais enfin eu mon café et je pouvais rentrer chez moi. Je n’avais pas encore entamé mon cappuccino, beaucoup trop brûlant, et j’attendais encore qu’il refroidisse. Le métro s’arrêta et les portes s’ouvrirent. Je descendis en faisant attention aux personnes autour de moi, mais quelqu’un me bouscula et le liquide coula par terre. Par chance, le verre ne s’était pas retrouvé par terre et par conséquent il me restait encore du café. J’avais, par réflexe, tendu la main et donc éviter d’en renverser sur mes habits.

    J’allais m’acharner sur la personne qui avait gâché ma boisson mais, je n’eu même pas le temps d’ouvrir la bouche que j’entendis une voix m’interpellée. « Oh, excusez-moi » C’était une voix féminine. La femme, que j’avais devinée jeune, m’attrapa par le bras et je me retournai. Elle était brune, devait avoir le même âge que moi et semblait réellement inquiète. « Cava, cava. » Son visage me disait vaguement quelque chose, je l’avais vu quelque part mais je ne savais pas où. « Est-ce que je vous ai déjà vus quelque part ? »

    Spoiler:
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